Sky Force : des prix cassés pour sauver le film

Les producteurs de Sky Force sont désespérés devant le manque de buzz du projet... Au point de tenter une stratégie inédite pour gonfler les entrées du premier week-end.

Sortie solo pour le week-end très lucratif du Republic Day, projet à plutôt gros budget, co-production Maddock Films et Jio Studios... Sky Force avait tout sur le papier pour être le premier gros démarrage hindi de l'année. Cependant, le projet confirme la chute libre de l'acteur Akshay Kumar qui enchaîne désastre après désastre. Et avec un buzz inexistant, les réservations n'avaient absolument pas bougé en début de semaine. Depuis hier en revanche, on voit les chiffres remonter subitement. Pour quelle raison ? C'est très simple, les producteurs ont décidé de casser les prix pour attirer le public.

Sur la plupart des sites de réservations, Maddock et Jio offrent un code de réduction qui rembourse jusqu'à 300 roupies tout ticket acheté. Autrement dit, le public indien peut avoir une place pour Sky Force en dépensant 25 à 50 roupies à peine. Pour donner un ordre d'idée, lors de la Fête du Cinéma les prix (déjà extrêmement bas) sont à 99 roupies. Les producteurs se vantent donc de voir les réservations grimper en flèche alors que les tickets se vendent pratiquement à perte puisque les producteurs remboursent eux-mêmes la réduction... Une technique qui ne s'était tout simplement jamais vue pour un week-end de démarrage auparavant.

Pour ordre de comparaison, l'année dernière à la même période sortait Fighter de Siddharth Anand. Le prix d'une place était en moyenne de 400 roupies et cela n'avait pas empêché le film d'attirer le public en masse de récolter 39,50 crores vendredi pour le Republic Day. L'année précédente, Pathaan avait dépassé les 70 crores sur cette même journée. Il ne nous reste plus qu'à voir le score que fera Sky Force ce Republic Day (qui tombe dimanche). Quoi qu'il en soit, cette technique désespérée prouve une fois encore que le nom d'Akshay Kumar ne suffit plus à vendre. L'équipe du film n'a plus qu'à espérer un bouche-à-oreille prodigieux pour inverser la tendance.